mardi 1 mai 2012

EuroGendFor : l’armée privée de l’UE, prête au départ pour la Grèce.

La situation dégénère en Grèce, Le gouvernement ainsi que les forces anti-émeutes ne pourront contenir éternellement une foule populaire désespérée et acculée. Il était certain que les états de l'Union Européenne légueraient le temps voulu, le sale travail à une organisation privée. Je tiens aussi à rappeler que la peine de mort en cas de manifestation par soucis de legitime defense est autorisé par le traité de Lisbonne. Ceci n'est pas du domaine de la science-fiction, et se déroulera prochainement en France.




Il y a des articles après lecture desquels le lecteur se dit : « Ce n’est pas possible, je m’informe régulièrement et je pense être au courant des actualités la plupart du temps, pourquoi je ne sais rien de cela ? »


Le présent article est un tel article. Ceux qui pensent qu’il s’agit dans le contexte d’Euro-Gend-For d’un terme lié à la notion anglaise « gender » ­– définition artificielle et très à la mode du « genre », du « sexe social » – se trompent.


Le nom est un morceau de magnificence issu du pouvoir d’innovation intellectuelle des Français : au lieu d’une troupe de l’UE de malfrats violents à la Rambo, ou des Bodyguards à la paie de Goldman-Sachs selon le modèle Blackwater, est née une armée privée dénommée « Force de gendarmerie européenne » (FGE).



Les Allemands du camp d’Angela Merkel pourraient ainsi détourner sur les Français le « mécontentement » que l’Europe de l’euro, prétendument si amoureuse de la liberté, déclenche dans les pays où elle intervient. Mais cette mascarade se terminera au plus tard à l’arrivée en Grèce.


Les gouvernements européens savent exactement ce qui les attend. Pour ne pas devoir utiliser leurs propres armées contre les citoyens du pays, la troupe paramilitaire « Force de gendarmerie européenne » a été fondée en secret – ni vu, ni connu.


En théorie, on peut faire appel à la FGE partout où l’Union européenne voit une crise. C’est fixé ainsi dans le Traité de Velsen qui règle les interventions d’EuroGendFor. La devise dans les armoiries est la suivante : « Lex paciferat » – ce qui peut être traduit par : « Le droit apportera la paix ». Il souligne « le principe du rapport étroit entre l’imposition des principes de droit et le rétablissement d’alentours sûrs et protégés ».


Un « conseil de guerre », sous forme de comité interministériel composé des ministres de la Défense et de la Sécurité des pays membres de l’UE participants, décide de la stratégie d’intervention. La troupe peut être mise en marche soit sur demande, soit après décision de l’UE.


Dans l’article 4 du Traité constitutif concernant les missions et les engagements on peut lire : « On peut recourir aux FGE pour protéger les personnes et les biens et maintenir l’ordre en cas de troubles publics. »


Les soldats de cette unité paramilitaire de l’Union européenne doivent certes respecter le droit en vigueur de l’Etat dans lequel ils interviennent et où ils sont déployés, mais : tous les bâtiments et tous les terrains qui sont pris par les troupes sont exterritorialisés et ne sont plus accessibles mêmes pour les autorités de l’Etat dans lequel la troupe intervient. Le monstre de l’Union européenne abroge ainsi le droit national aussi en cas de lutte anti-émeute.


« EuroGendFor » est une troupe policière paramilitaire et des services secrets qui peut être rapidement mise en place. Elle unit tous les pouvoirs et moyens militaires, policiers et de services secrets qu’elle peut exercer en collaboration avec des troupes nationales de police et d’armée, après être mandatée par une cellule de crise interministériel dans chaque lieu pour la lutte contre des troubles, contre des révoltes et contre de grandes manifestations. Le ministère fédéral de la Défense fait l’éloge de l’EuroGendFor sur ses sites Internet en disant : « Police ou Armée : Une gendarmerie européenne promet la solution. »


L’EuroGendFor est encore presque complètement inconnue et dans l’ombre. Cela ne restera pas ainsi. Plus les gens sont poussés dans la misère par la politique de gestion désespérée et erronée de la crise, plus cette troupe nantie de pouvoirs illimités devra « régler » la situation. Les chefs d’Etats européens se rendront compte avec gratitude qu’ils ne seront pas dans l’obligation d’utiliser leurs propres corps de police et d’armée contre leurs citoyens.




Traité entre le Royaume d'Espagne, la République française, la République italienne, le Royaume des Pays-Bas et la République portugaise [ci-après dénommés parties contractuelles] établissant la European Gendarmerie Force « EuroGendFor », [Force de gendarmerie européenne] 

Chapitre I 

Dispositions générales 

Article 1 Objet 1. L'objet du présent Traité est d'instaurer une force de gendarmerie européenne opérationnelle, pré-organisée, robuste et disponible immédiatement. Elle est exclusivement constituée d'éléments des forces de police des parties, dotées du statut militaire, destinées à des missions de police dans le cadre d'opérations de gestion de crise. [...] 

Article 3 Définitions [...] b. QUARTIER GENERAL PERMANENT [désigne] le quartier général permanent multinational et modulaire basé à Vicence (Italie). Son rôle, sa structure et sa participation à des opérations doivent être approuvés par le CIMIN (cf. g.) [...] g. CIMIN signifie Comité interministériel de haut niveau. C'est l'organe décisionnel qui dirige les FGE. [...] 

Chapitre II 

Missions, engagements et déploiement 

Article 4 Missions et tâches 1. Conformément au mandat de chaque opération et en opérant indépendamment ou conjointement avec d'autres troupes, l'EuroGendFor doit être en mesure d'effectuer tout l'éventail des missions de police en se substituant à elles ou en les renforçant durant toutes les phases d'une opération de gestion de crise. 2. Les FGE peuvent être subordonnées soit à des autorités civiles soit à un commandement militaire. 3. On peut recourir aux FGE : a) pour des missions de sécurité et d'ordre public ; b) pour surveiller, conseiller, encadrer et superviser les polices locales dans leur travail quotidien, notamment dans les enquêtes criminelles ; c) pour surveiller l'espace public, régler la circulation, contrôler les frontières et effectuer des missions générales de renseignement ; d) pour effectuer des enquêtes criminelles, notamment découvrir des délits, retrouver les délinquants et les livrer aux autorités judiciaires compétentes ; e) pour protéger les personnes et les biens et maintenir l'ordre en cas de troubles publics ; [...] 

Chapitre III 

Aspects institutionnels et juridiques 

Article 7 CIMIN (Comité interministériel) [...] 3. Les missions du CIMIN sont les suivantes : [...] h) élaborer le cadre des opérations menées par les FGE ou à la demande de l'UE, de l'ONU, de l'OSCE, de l'OTAN, d'autres organisations internationales ou d'une coalition ad hoc ; [...] 

Source : www.eurogendfor.eu (Traduction Horizons et débats) 

Membres fondateurs 

France (Gendarmerie nationale) Espagne (Guardia Civil) Portugal (Guarda Nacional Republicana) Italie (Carabinieri) Pays-Bas (Royal Marechaussee) 

Autre membre : 

Roumanie (Jandarmeria Romana) 

Pays partenaires 

Pologne (Military Gendarmerie) Lituanie (Viesojo Saugumo Tarnyba) 

Statut d'observateur 

Turquie (Jandarma)


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